Une semaine pour tout changer
Après les sorties difficiles du mois dernier, et nos coups du soir d’orgie sur la rivière, nous étions repartis pour défier un secteur de rivière et un plan d’eau que nous ne connaissions pas en pêche mais que j’avais repérés auparavant.
Le repérage dans le brouillard et la température avoisinant les 6°C de moyenne sur la journée, ne nous a pas forcément réconforté pour la pêche, mais l’essai de percer du soleil était quelque chose de positif… J’ai passé mon temps à dépouiller la rivière sur 1,5km, et en ayant vu des choses intéressantes .Mais ce sera pour plus tard, le temps disponible ne permettant pas de créer quelque chose de bien. Nous avons quand même péché la nuit sur le spot pour se rendre compte que les carpes ne traînaient pas dans le coin et que par la même, nous avons du supporter la première vague de froid à -4°C. Bilan de la nuit, une touche de ragondin sectionnant mon backlead, la corde devait le déranger devant son trou !
9h du matin et nous reprenons la route pour le plan d’eau, les conditions remontent au beau, et à 14h nous pêchons…enfin je pêche ! Car Bertrand change tous ces montages, et m’attends pour le sondage. Nous scrutons l’horizon de l’étang de 4 hectares, c’est plat mais beau, pas une ride, de l’eau limpide, et nous sommes en tee-shirt car la température atteint les 15°C.
Devant Bertrand, une topographie en pente douce variant de 2m à 2,80m en se déplaçant sur ma zone, qui quant à elle continuait jusqu’à 5m. Sondage méticuleux, et transfert de fond dur vers fond sablo-argileux à partir de 45m, c’est cette périphérie qui sera exploitée pour le test plan d’eau dont nous ignorons le potentiel. Le sondage se peaufine, puis départ sur une de mes trois cannes qui était en tête chercheuse sur bille protéine 15mm et EFG142. Je lâche tout, et passe la roselière pour prendre contact. C’est une miroir d’environ trois kg qui vient de se laisser séduire. On rééquipe à l’identique et c’est reparti. Je reprend la canne sondeuse, et clip pour l’amorçage. Bipppppppppp !contact sur l’autre canne, et petit poisson à nouveau. Je lance à Bertrand, nous sommes dans un carpodrome, il fallait la canne à feeder ! Ouais, je ne peux pas savoir, je n’ai encore aucune canne à l’eau que t’as déjà eue deux runs ! Oui c’est vrai, mes cannes ne pêchent que depuis 30mn. Je savais déjà comment je voulais aborder le plan d’eau et quelle stratégie j’allais mettre en œuvre, le feeling ça remplace le feeder ! La veille déjà j’avais œuvré en préparant mes pâtes d’enrobage et mes montages étaient opérationnels. Comme nous allions comparer deux stratèges différents, Bertrand devait attendre ou placer ces montages dans la zone choisie. C’est pourquoi son temps d’entrer en action s’est fait attendre.
Son placement et calage des montages est OK, un amorçage au Bait s’impose pour activer la zone avec pellets protéine et Koï power Jintsuriki comme activateur dans la couche d’eau. Je balais la zone de manière à créer une pointe, de cette manière ces trois montages pourront pêcher efficacement. De plus nous ne nous gênons pas, et couvrons quasiment un hectare d’eau pour six montages.
Les trois montages pêchent enfin quand j’enregistre ma troisième touche, là le contact est amplifié, et je prends mon temps car j’ai vraiment envie de savoir à quoi ressemble ce poisson pour en apprendre plus de ce plan d’eau. Miroir de 9,8kg, joli fish bien dodu qui s’est laissé piéger sur un tandem de protéines en 10mm accompagné de pâte d’enrobage EFG100. Satisfait de ce départ c’est sur la même zone que je relance ce montage, je n’ai pas encore amorcé, et je décide de ne pas le faire vu la tournure des évènements. 5min plus tard c’est reparti, pour la même canne avec encore une petite carpe, puis le combat touche à sa fin, que c’est la canne d’à côté qui s’emballe, Bertrand lâche l’épuisette pour ferrer, et c’est un autre beau poisson qui à l’air d’être pendu. 11,5kg sur la même stratégie mais montage différent, ça grimpe et ça commence à être intense. Nous sommes à cinq touches et j’ai commencé ma pêche il y à 2h30 de cela.
Le scénario continue sur mon aile, et j’obtiens pas moins d’une touche toutes les vingt minutes et ce jusqu’à la tombée de la nuit. Quelque peu fatigué de cette intense journée, je change légèrement mon approche durant le début de nuit pour m’orienter sur une phase plus classique, billes sur cheveu et stick de billes pour deux cannes, et l’autre à l’identique de ce qui ma permis de faire le plus de poissons.
De son côté, Bertrand a commencé d’observer des touches et plus particulièrement la rentrée de petites carpes juste avant la nuit avec deux prises et une décroche. Le cours de la nuit donnera confirmation car il obtient cinq prises sur sa base ICHIGO (lait/fraise), en faisant l’effort durant la nuit d’enrober son plomb d’amorce Koï power Jintsuriki. Quant à moi, c’est le calme plat, juste une prise de petite taille et une décroche. Voici le résultat d’une perte des poissons sur zone sans provoquer d’amorçage, car le spot à Bertrand lui est devenu productif, et le restera d’une manière uniforme sur toute la session. Au petit matin après le café traditionnel, c’est donc avec conviction que j’active mes zones, cinq pour trois montages, et trois différentes pour les appâts, les tests sont engagés !
L’EFG151 est de sorti, et les Noris aussi, L’EFG142 accompagne les Protéines, et L’EFG100 finira le travail. C’est donc un rappel incessant, que j’ai déployé au cours de la journée. Bertrand en fait de même avec sa zone de deux cannes équipées de lait/fraise et pâte amorce protéine, puis une canne chercheuse qui coupe notre espace, mais qui est semblable à ma canne la plus proche :Nori micro avec pâte amorce poisson/algue.
Le solde de cette session est d’une rare intensité : après quelques pêches sommes toutes difficiles, nous repartirons avec au compteur : 54 prises de tous gabarits mais avec un lot de poissons de petites tailles tout de même. Cerise sur le gâteau Bertrand réussit à prendre une Koï pour quatre dans le plan d’eau. Le plus hallucinant, c’est le doublé de trois carpes sur les treize plus grosses au cours de nos deux jours de pêche.
La semaine à ne pas rater pour pouvoir changer la donne. Les pâtes se sont révélées être l’énorme activateur appétant du moment.
MARUKYU, awesome.
Le repérage dans le brouillard et la température avoisinant les 6°C de moyenne sur la journée, ne nous a pas forcément réconforté pour la pêche, mais l’essai de percer du soleil était quelque chose de positif… J’ai passé mon temps à dépouiller la rivière sur 1,5km, et en ayant vu des choses intéressantes .Mais ce sera pour plus tard, le temps disponible ne permettant pas de créer quelque chose de bien. Nous avons quand même péché la nuit sur le spot pour se rendre compte que les carpes ne traînaient pas dans le coin et que par la même, nous avons du supporter la première vague de froid à -4°C. Bilan de la nuit, une touche de ragondin sectionnant mon backlead, la corde devait le déranger devant son trou !
9h du matin et nous reprenons la route pour le plan d’eau, les conditions remontent au beau, et à 14h nous pêchons…enfin je pêche ! Car Bertrand change tous ces montages, et m’attends pour le sondage. Nous scrutons l’horizon de l’étang de 4 hectares, c’est plat mais beau, pas une ride, de l’eau limpide, et nous sommes en tee-shirt car la température atteint les 15°C.
Devant Bertrand, une topographie en pente douce variant de 2m à 2,80m en se déplaçant sur ma zone, qui quant à elle continuait jusqu’à 5m. Sondage méticuleux, et transfert de fond dur vers fond sablo-argileux à partir de 45m, c’est cette périphérie qui sera exploitée pour le test plan d’eau dont nous ignorons le potentiel. Le sondage se peaufine, puis départ sur une de mes trois cannes qui était en tête chercheuse sur bille protéine 15mm et EFG142. Je lâche tout, et passe la roselière pour prendre contact. C’est une miroir d’environ trois kg qui vient de se laisser séduire. On rééquipe à l’identique et c’est reparti. Je reprend la canne sondeuse, et clip pour l’amorçage. Bipppppppppp !contact sur l’autre canne, et petit poisson à nouveau. Je lance à Bertrand, nous sommes dans un carpodrome, il fallait la canne à feeder ! Ouais, je ne peux pas savoir, je n’ai encore aucune canne à l’eau que t’as déjà eue deux runs ! Oui c’est vrai, mes cannes ne pêchent que depuis 30mn. Je savais déjà comment je voulais aborder le plan d’eau et quelle stratégie j’allais mettre en œuvre, le feeling ça remplace le feeder ! La veille déjà j’avais œuvré en préparant mes pâtes d’enrobage et mes montages étaient opérationnels. Comme nous allions comparer deux stratèges différents, Bertrand devait attendre ou placer ces montages dans la zone choisie. C’est pourquoi son temps d’entrer en action s’est fait attendre.
Son placement et calage des montages est OK, un amorçage au Bait s’impose pour activer la zone avec pellets protéine et Koï power Jintsuriki comme activateur dans la couche d’eau. Je balais la zone de manière à créer une pointe, de cette manière ces trois montages pourront pêcher efficacement. De plus nous ne nous gênons pas, et couvrons quasiment un hectare d’eau pour six montages.
Les trois montages pêchent enfin quand j’enregistre ma troisième touche, là le contact est amplifié, et je prends mon temps car j’ai vraiment envie de savoir à quoi ressemble ce poisson pour en apprendre plus de ce plan d’eau. Miroir de 9,8kg, joli fish bien dodu qui s’est laissé piéger sur un tandem de protéines en 10mm accompagné de pâte d’enrobage EFG100. Satisfait de ce départ c’est sur la même zone que je relance ce montage, je n’ai pas encore amorcé, et je décide de ne pas le faire vu la tournure des évènements. 5min plus tard c’est reparti, pour la même canne avec encore une petite carpe, puis le combat touche à sa fin, que c’est la canne d’à côté qui s’emballe, Bertrand lâche l’épuisette pour ferrer, et c’est un autre beau poisson qui à l’air d’être pendu. 11,5kg sur la même stratégie mais montage différent, ça grimpe et ça commence à être intense. Nous sommes à cinq touches et j’ai commencé ma pêche il y à 2h30 de cela.
Le scénario continue sur mon aile, et j’obtiens pas moins d’une touche toutes les vingt minutes et ce jusqu’à la tombée de la nuit. Quelque peu fatigué de cette intense journée, je change légèrement mon approche durant le début de nuit pour m’orienter sur une phase plus classique, billes sur cheveu et stick de billes pour deux cannes, et l’autre à l’identique de ce qui ma permis de faire le plus de poissons.
De son côté, Bertrand a commencé d’observer des touches et plus particulièrement la rentrée de petites carpes juste avant la nuit avec deux prises et une décroche. Le cours de la nuit donnera confirmation car il obtient cinq prises sur sa base ICHIGO (lait/fraise), en faisant l’effort durant la nuit d’enrober son plomb d’amorce Koï power Jintsuriki. Quant à moi, c’est le calme plat, juste une prise de petite taille et une décroche. Voici le résultat d’une perte des poissons sur zone sans provoquer d’amorçage, car le spot à Bertrand lui est devenu productif, et le restera d’une manière uniforme sur toute la session. Au petit matin après le café traditionnel, c’est donc avec conviction que j’active mes zones, cinq pour trois montages, et trois différentes pour les appâts, les tests sont engagés !
L’EFG151 est de sorti, et les Noris aussi, L’EFG142 accompagne les Protéines, et L’EFG100 finira le travail. C’est donc un rappel incessant, que j’ai déployé au cours de la journée. Bertrand en fait de même avec sa zone de deux cannes équipées de lait/fraise et pâte amorce protéine, puis une canne chercheuse qui coupe notre espace, mais qui est semblable à ma canne la plus proche :Nori micro avec pâte amorce poisson/algue.
Le solde de cette session est d’une rare intensité : après quelques pêches sommes toutes difficiles, nous repartirons avec au compteur : 54 prises de tous gabarits mais avec un lot de poissons de petites tailles tout de même. Cerise sur le gâteau Bertrand réussit à prendre une Koï pour quatre dans le plan d’eau. Le plus hallucinant, c’est le doublé de trois carpes sur les treize plus grosses au cours de nos deux jours de pêche.
La semaine à ne pas rater pour pouvoir changer la donne. Les pâtes se sont révélées être l’énorme activateur appétant du moment.
MARUKYU, awesome.